Chronique : Beuzen & Sordet / Jouef - La série HO Promotionnelle

Réclame d'Henry le Monnier, un des
affichistes les plus en vue des années
20, célèbre pour la campagne Blédine
La firme qui aurait fabriqué les modèles qui nous intéressent aujourd'hui, s'appelait à l'origine la Fabrique Générale de Nouveautés Parisiennes et avait été créée en 1848 par un certain H. Guillon. Sise au 86 rue d'Angoulême (aujourd'hui rue Jean-Pierre Timbaud) dans le XIème arrt. de la capitale, elle s'était spécialisée dans la conception et la vente d'articles pour confiseurs, des cornets entre autres, puis avait ajouté très vite une nouvelle corde à son arc : Les jouets surprises, et notamment les fameuses pochettes surprises "Le Gaulois". Il n'était pas rare de voir un peu partout de petites fêtes foraines à cette époque, et les confiseurs eux aussi devaient certainement diffuser ces fameuses pochettes surprises dans lesquelles on pouvait parait-il trouver un permis de conduire ! Bref, la Maison Guillon était très fière de sa création ornée d'un dessin montrant le fameux gallinacé toujours à brailler les deux ergots dans le fumier, lançant un héraldique : "Surprise le gaulois ! Jamais ne déçoit !" que n'aurait pas renié Jean Nohain à la grande époque de Radio Paris, celle d'avant la Cucaracha.
 
Entre Pierre Dac et Gérard Sire
Ce fameux coq restera bien longtemps associé à la marque. Dans les années vingt, la société fut reprise par les frères Beuzen qui s'appliquèrent à suivre les traces de son fondateur. Il semble que ce soit après la deuxième guerre mondiale que le nouvel associé nommé Sordet fit son apparition. D'autre part, les documents manquent, mais c'est à priori aussi à cette même époque que le déménagement pour le 48 de l'avenue Jean Jaurès dans le XIXème arrt. de la même ville fut effectué, et que les premières réalisations de jouets automobiles en plastique furent produites.
 
Notez : jouets miniatures pour publicité
On sait que vers 1952, MM. Beuzen et Sordet achetèrent un des moules de la Vespa en plastique au 1/24e. Ces moules avaient été réalisés par une autre entreprise, qui s'était empressée d'en refourguer un autre exemplaire aux frères Veron. La conception de moule étant excessivement onéreuse, cette pratique consistant à les acheter à d'autres entreprises était courante à l'époque. Au salon du jouet de Lyon de 1952, Joseph Véron rangea en toute hâte, l'exemplaire "Norev" fraîchement fabriqué après avoir vu sur le stand de B.S. une tripotée de ces fichues Vespa. Un mal pour un bien, car l'oncle Jo lança son entreprise à l'assaut de la miniature au 1/43e avec le succès que l'on connaît à posteriori.
Peu après, B.S. sortit une admirable 2cv Citroën au 1/32e suivie de quelques autres modèles à la même échelle qui même si ils sont d'excellente facture, ne sauraient rivaliser avec la 2 pattes susnommée. Encore une fois, il est impossible de savoir si les moules ont été réalisés en interne ou si ils ont été achetés à une entreprise tierce.
 
Forte de sa nouvelle expérience, et tout en conservant bien évidemment son activité première à savoir les articles pour confiseurs, la Fabrique Générale de Nouveautés Parisiennes ajouta quelques jouets à son catalogue tel des cordes à sauter, des sachets de petits jouets, et proposa plusieurs articles de primes ainsi que du travail de sous-traitance. Les clients les plus connus pour ces autos primes étaient les établissements Cotelle et Fouchet dont on trouve le sigle "ECF" sous un grand nombre des modèles au 1/46e, ou encore Bonux pour des modèles au 1/32e, les plus petites échelles étant à priori la chasse gardée de la maison Clé d'Oyonnax.
 
À la fin des années cinquante B.S. proposa une série de six automobiles à l'échelle 1/46e : Peugeot 203 et 403, Simca Aronde et Ariane, Panhard Dyna Z, et bien sûr une Citroën DS19. Le choix de ces six automobiles est assez intéressant, car comme les documents sur cette marque sont introuvables, et qu'aujourd'hui personne n'est en mesure de dater leur sortie avec précision, on peut analyser ce choix pour en connaître l'époque d'élaboration. La Dyna est une 56, elle a perdu ses butées de pare-chocs, la DS19 est de la fin de l'année précédente, la 403 aussi, et l'Aronde est une Élysée donc 56 encore. Le grand écart vient des deux derniers modèles à savoir la 203 lancée en 1948 (mais miniaturisée dans sa dernière mouture), qui est en sursis depuis la sortie de la 403, et la Simca Ariane qui est le modèle le plus récent de la gamme puisque dévoilée au salon de l'Automobile de Paris en octobre 1957. Néanmoins, comme BS avait déjà proposé une très belle Simca Versailles au 1/32e, le choix du patronyme a pu se faire tardivement dans l'élaboration des miniatures. Même dans le cas où l'Ariane aurait été un choix premier, la réalisation de la série serait donc donnée pour 1958. Ceci amène donc à penser que les séries au 1/46e et au 1/86e auraient été conçues en même temps, car le wagon S.T.V.A. de chez Jouef transportant les automobiles de la plus petite des deux échelles sort justement cette année-là. C'est d'ailleurs sous cette dernière marque que cette série au 1/86e qui nous intéresse aujourd'hui nous est parvenue, restant pour des milliers de collectionneurs des petites autos... Jouef.
 
Ceci nous amène à une nouvelle réflexion. Comme on l'a vu plus haut, il n'était pas rare que plusieurs entreprises achetassent le même moule émanant d'une entreprise tierce. Les miniatures HO ont-elles été réellement fabriquées par Jouef ou furent-elles sous traitées ? Dans le premier cas on pourrait dire que les moules de ces simples réductions au pantographe de la série au 1/46e, auraient été achetés par Jouef et donc que les trois séries promotionnelles pour Coop, Rogeron et Franco-Russe auraient été commandées à la société jurassienne. Mais on a du mal à imaginer cette entreprise en pleine effervescence consacrer du temps à ce genre de commande quelque peu subalterne. De plus l'éloignement géographique ne joue pas en la faveur de cette hypothèse, Jouef étant dans le Jura, Coop et Rogeron en Champagne, et Francorusse à Romainville dans la banlieue parisienne. De ce fait une deuxième hypothèse semblerait mieux tenir le choc : ces trois entreprises auraient pu se tourner vers B.S. spécialisée dans les "Jouets plastique" et les "Jouets miniatures pour publicité"... Pourquoi faire appel à une marque de trains quand on peut facilement s'offrir les services de professionnels ? Enfin deux faits sont presque indiscutables, la qualité du plastique utilisé pour ces miniatures très proche de celui des versions Au 1/46e, est assez éloignée de celle utilisée par Jouef pour ses créations ferroviaires, et enfin le "tiroir" circulaire permettant de changer le nom du commanditaire sur le châssis des miniatures qui est exactement le même que celui que l'on retrouve sur certains châssis de la 2cv au 1/32e. 

Le cercle est visible à droite du mot Citroën sur la 2cv
Néanmoins ce fameux cercle ne pourrait être que le fruit d'un hasard. Dans les catalogues des grossistes en bimbeloterie et autres fournisseurs de bazars, les créations Beuzen & Sordet côtoient celles de Jouef, et la petite plaque en plastique transparent maintenant trois ou six voitures selon qu'elle était "cassée" en deux ou non, est bien siglée Jouef. Ce qui rend aussi l'affaire encore plus obscure, c'est le fait que le châssis de cette série au 1/86e ne comporte parfois (voire souvent) aucune marque, et qu'on trouve ces automobiles "neutres" équipant des wagons S.T.V.A. de manière indiscutablement d'origine. Enfin un fait est assez troublant, il a toujours été affirmé que la série HO était une réduction de la série BS au 1/46e alors qu'en fait c'est l'inverse, ce sont les "BS" qui sont des extrapolations des "Jouef", il suffit de regarder la finesse du moule de la calandre de l'Ariane devenir grossière sous l'effet de sa maximisation. Les modèles clairement identifiés comme BS auraient été fabriqués plus tardivement, peut-être au début des années soixante. Encore une fois le manque d'information telle que des parutions dans la presse enfantine comme ce fut le cas pour Cadum Pax, nous plonge dans une obscurité totale.

Le doute reste mais comme ces petites autos accompagnèrent les trains Jouef durant plus d'une quinzaine d'années, on serait tout de même tenté d'en attribuer une totale paternité à cette même marque, dont nous ne ferons pas l'historique ici, celui-ci étant amplement documenté tant en livres que sur internet.
 
Au milieu des années quatre-vingt, les établissements Beuzen & Sordet déménagèrent à Villepinte au 1 avenue Georges Clémenceau (ceci entraînant une nouvelle immatriculation commerciale dont on trouve encore des traces sur internet), pour une lente agonie qui durera dix ans jusqu'à la mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Bobigny le 6 février 1997

L'entreprise Rogeron qui avait pourtant été créée en 1791 partage avec B.S. cet oubli de l'Histoire. De nos jours à l'exception d'une lacunaire phrase issue de Wikipédia reprise sur plusieurs sites et blogs, on ne trouve rien d'autre que : "La biscuiterie Rogeron a été fondée en 1791. La biscuiterie Rogeron était située 78, rue Lesage à Reims. Les bâtiments sont endommagés pendant la Première Guerre mondiale, puis reconstruits et agrandis peu après 1920. La fabrication de biscuits a cessé dans les années 1960. L'entreprise de produits chimiques Eau et feu, reprend les locaux en 1970.
 
Toutefois, un article de France-Soir de 1969 apporte un intéressant complément d'informations.
 
La première usine construite en 1791 était sise place royale à Reims à une époque où les travaux d'embellissement de cette place était à peine achevés, et donc un an seulement avant que la statue de Louis XIV qui donnait son nom à la place ne soit "déboulonnée" et fondue pour fabriquer des canons permettant à la jeune République d'aller taquiner les autrichiens et autres prussiens du même métal.
La société fut ensuite rachetée en 1898 par deux associés ardennais originaires de Tremblois-les-Rocroi, qui sont à l'origine de la construction de l'usine de la rue Lesage à Reims, considérée comme un modèle de modernité à l'époque. La date de construction de cette usine diffère légèrement, 1902 sur Wikipedia, 1900 pour France-Soir, peut-être l'une étant la mise en chantier et l'autre l'inauguration. Fort du succès de l'entreprise les deux ardennais décidèrent en 1929 de faire bâtir une deuxième usine dans la commune qui les avait vus naître. Pour l'anecdote, en 1970, cette usine employait 120 personnes (majoritairement des femmes, ce qui était assez opportun dans ce pays minier), quand la population locale comptait 153 âmes. Le recrutement s'était fait jusqu'à vingt kilomètres à la ronde.

 
Le long de la voie ferrée à Reims... "C'est aujourd'hui
un ensemble de petits immeubles qui longe la voie de
chemin de fer à la place de l'Usine." (Wikipedia)
En 1939 la direction de la société était passée aux mains de Jean-Georges Noizet, ce dernier sentant l'arrivée imminente d'un genre de touristes portés sur les bermudas vert-de-gris, décida en tout hâte de faire construire une usine de "repli" à Dreux en Eure & Loire, hélas celle-ci fut entièrement détruite durant les divers bombardements qui émaillèrent la vie quotidienne des normands entre 1940 et 1944. Quelques années après le conflit, les trois usines avaient été restaurées voire reconstruites, et la biscuiterie Rogeron tournait à plein régime, atteignant des chiffres de vente presque inespérés dix ans plus tôt. Ensuite, à la fin des années soixante les fils de Jean-Georges Noizet maintenant aux commandes de l'entreprise, décidèrent de regrouper l'entièreté de la production à Tremblois-les-Rocroi, cédant les locaux de Reims à l'entreprise rémoise de sécurité incendie Eau & Feu créée au début des années cinquante. Les biscuits Rogeron n'ont donc pas disparu dans les années soixante et les "gouters" "gaufrettes" et autres "biscuits de Reims" furent produits dans les Ardennes sans se soucier d'une quelconque A.O.P. qui n'avait pas encore été systématisée à l'époque.
 
Mais au final toute cette communication semble avoir été un gros bluff, car d'après un article relevé sur le quotidien rémois l'Union, l'usine de Tremblois-les-Rocroi aurait fermé ses portes en... 1970 et aurait été reprise en 1972 par une entreprise spécialisée dans les fertilisants horticoles. De Rogeron, il ne reste pas grand chose si ce n'est une rue qui en porte le nom dans la petite commune de Tremblois-les-Rocroi.
 

Les B.S. Jouef au 1/86ème ont un charme fou, et les modèles offerts par Rogeron bénéficient de coloris un peu plus joyeux que ceux de début de production et datent certainement de la toute fin des années cinquante ou du début des années soixante. Les six modèles existent à priori tous en vert d'eau pâle, gris-bleu, bleu, gris clair, rouge, crème et noir. Elles étaient visiblement glissées dans les paquets de gaufrettes comme l'atteste la mention sur le buvard publicitaire que l'on trouve assez facilement. Celui-ci illustre de manière très stylisée dans un esprit très fifties, quatre des six modèles : L'Aronde, l'Ariane, la DS19 et la 403.
Contrairement aux paquets de Crio ou Bonux que l'on peut encore trouver parfois neufs, les paquets de biscuits avaient un pouvoir d'attraction plus fort que celui de la lessive, et partaient irrémédiablement à la poubelle une fois le contenu consommé. Il existe néanmoins des paquets factices que les épiciers pouvaient commander pour décorer leur vitrine sans "gâcher", malheureusement les rares exemplaires retrouvés ne sont pas ceux des fameuses gaufrettes.
 
En mars 1890, Guillaume II retire son soutien au chancelier Bismarck ce qui entraîne son limogeage quelques jours après. Ceci met à mal la triple alliance pivot de la politique des casques à pointe depuis 1871, et permet à la Russie de s'orienter vers la France pour trouver de nouveaux capitaux afin d'industrialiser le pays qui est à la traîne par rapport à ceux d'Europe occidentale. Curieusement c'est par le biais des états-majors de ces deux pays que l'alliance va se faire entre une France très isolée politiquement depuis la défaite de 1871, et une Russie très francophile dont "l'élite" par ailleurs, parle le français couramment.
Le texte est paraphé le 17 août 1892 par le général Raoul François Charles Le Mouton de Boisdeffre et Nicolas Nikolaïevitch Obroutchev. Néanmoins le grand public ne retiendra que les noms du Tsar Alexandre III et du président Marie François Sadi Carnot. Cette alliance qui est ratifiée en 1894 par Nicolas II fraîchement monté sur le trône, va entraîner la construction du pont Alexandre III pour l'exposition universelle de 1900 et les fameux emprunts russes qui après la révolution d'octobre ne vaudront plus un pet de lapin et serviront à moult péripéties tant réelles que fictionnelles.
 
L'Alliance est au final réellement dévoilée à la population à l'occasion de la visite du Tsar Nicolas II dans notre beau pays en 1896. C'est à ce moment là que le confiseur lillois Emile Cornillot a l'idée de créer la marque Franco-Russe en hommage discrètement appuyé à tout ce pataquès. Nom qu'il s'empressera d'oublier peu après le rachat de l'entreprise "La Pie qui Chante" par crainte de donner une mauvaise image de marque suite à l'arrivée des bolchéviks au pouvoir.
 
En revanche Oscar Armand Drouet qui avait eu la même idée quelques années après, en 1899, pour ses entremets, conservera le nom FrancOrusse (avec durant un temps un petit tiret après le O). Ces derniers seront aux côtés des confiseries Léone, le fleuron de l'entreprise qui, sise d'abord au 2 de l'avenue du président Wilson, s'étendra jusqu'au numéro 8 au mitan de sa notoriété. Les entremets FrancOrusse ont disparu des étals, le contenant ayant été rebaptisé Ancel du nom du repreneur, puis un temps Dr. Oetker suite au rachat d'Ancel, pour enfin redevenir Ancel... Ô tempora ô mores.
 
Contrairement à Rogeron, les petites B.S. Jouef n'étaient qu'une prime parmi tant d'autres offertes par FrancOrusse, tels des disques 45 tours souples dits "flexi", portes clefs, images à collectionner etc., d'où leur rareté de nos jours.



Tout aussi rares sont les "Coop Champ". Elles aussi font partie d'un large éventail de bidules offerts par cette chaîne d'épicerie, et le suffixe "Champ" semble indiquer que ces
petites autos furent offertes régionalement... En Champagne.
L'enseigne Coop était autrefois présente sur tout le territoire. Tardivement ses magasins avaient été renommés "Rond-point Coop", et de nos jours seules subsistent les antennes de la Champagne, de l'Alsace, de l'Atlantique et de la Normandie-Picardie réunies.


Pour Coop Champ comme pour FrancOrusse, et ce malgré des recherches soutenues, il n'a pas été possible de trouver comment ces si fragiles joujoux étaient offerts. Leur rareté en rend le recensement des couleurs difficile, la seule chose certaine et que ces trois séries partagent les points communs suivants : Roues monoblocs unicolores souvent blanches parfois beige clair (le blanc pouvant devenir crème sous l'action du soleil), et absence de touches de peinture sur les phares et feux arrières. Pour rappel, les "Jouef" de la même époque ont "les enjoliveurs" de roue peints en rouge, une touche de peinture argentée sur les phares et de rouge sur les feux arrières, et ce, même quand par hasard les enjoliveurs ont été oubliés.

Alors ami lecteur, si vous avez une information en bronze... Ne la gardez pas pour vous !


Un article rédigé par Erwan Pirot


En forme de post-scriptum trois photos que nous envoie le jeune Didier Leroy de Paris 17ème, ce dernier travaille depuis quelques temps sur le fond d'archive photographique extraordinaire du quotidien aubois L'Est éclair.
Les deux premières nous montrent la devanture et l'intérieur (avec clientèle) de la nouvelle succursale Coop 19 rue Louis Blanc Sainte-Savine - Gérants M. et Mme Coffinet. Les ménagères semblent d'ailleurs plus embarrassées par le photographe qu'autre chose, le narcissisme outrancier n'est pas encore de mise en 1957. De nos jours cette belle échoppe n'existe plus et le bâtiment a été rendu à la vie civile, toutes traces commerciales ont été soigneusement effacées. Détails amusant le commerce limitrophe est toujours un salon de coiffure, Ce dernier à tout de même bien changé, aujourd'hui il présente les stigmates d'un "relooking" du début des années soixante affadi par une peinture terne et une enseigne au jeu de mot hasardeux mais qui pour une fois n'emploie pas les mots "tif" ou "hair".
 
 
La dernière photo, toujours proposée par Didier est un pur joyau qui se passe de commentaires !
 
 
Les deux premières photos sont © L'Est-Eclair / Médiathèque Jacques Chirac
Celle du Type H est © DR / Coll. D. Leroy
 
 



1 commentaire:

  1. Un tres bel article sur BS. BS a produit de trés beaux coffrets dont un avec des BS 1/32 ! et un garage Joustra. Preuve du panachage dont cette marque était spécialiste

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